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Cy TWOMBLY
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Par artzig le 7 Février 2011 à 00:30
Douglas Gordon à la Collection Lambert -
- le figaro.fr
extrait de:
Collection Lambert Editions Gallimard.
Entré en transe quand j'ai visité la Collection Lambert dédiée ce jour-là à Douglas Gordon. Je ne connaissais pas Douglas
Gordon, alors
je l’ai
rencontré à la Collection Lambert - automne 2008
Images/photos oeuvres de Cy Twombly - peuvent être protégées par Copyright ou autre.
Cy TWOMBLY est un grand artiste, capable par ses oeuvres de produire de puissantes émotions. Mais l'oeuvre a une valeur et surtout elle est sienne. Portrait de Cy Twombly.
Extrait-- ""En juillet 2000, le galeriste Yvon Lambert inaugure l'ouverture au public de sa collection personnelle, de 450 œuvres accueillies pour 20 ans dans un très beau bâtiment du XVIIe siècle: l'Hôtel de Caumont à Avignon"". Au coeur de la ville, cet hôtel particulier est 1 site classé à l'inventaire des monuments historiques.
Un seul cliché, une salle toute bleue, si belle que les feuilles mortes des platanes, par les immenses vitres, étaient tordues de bleu
alors j’ai respiré la paix. Je ne savais pas que j’écoutais de la musique volée à une autre époque. Douglas n’était pas né, nous étions dans le ventre de sa mère, bénédiction du temps arrêté des musiques rock. Avant celui d’un autre où il faut vivre, travailler et crever. Mais je ne suis pas venu seul, je suis revenu chercher mon sac, j’espérais dormir dans ce musée. Une certaine effrontée y avait embrassé un tableau blanc en 2007.
Extrait-- «On se souvient du rouge baiser déposé
par une artiste franco cambodgienne: Rindy Sam sur une toile toute blanche du Triptyque consacré au Phèdre de Platon, réalisé par Cy Twombly. Echange entre Socrate et Phèdre et Platon sur l'amour physique et l'amour platonique. Pour illustrer cette discussion, une des toiles est toute blanche,à la Collection Lambert d'Avignon. L'affaire avait fait grand bruit, suscitant l'indignation des uns, les ricanements des autres.
Platon était un disciple de Socrate.
- extrait: ""Phèdre se divise en deux parties : l’une centrée sur le thème de la beauté et de l’amour, l’autre sur la dialectique et la rhétorique. Un des plus séduisants et sensuels du corpus platonicien, ce dialogue se construit autour de personnages fictifs ou historiques : Socrate (personnage historique) et Phèdre (personnage fictif) en sont les interlocuteurs"".
Rindy SAM
A la suite de ça, une exposition intitulée -J'embrasse pas- avec une foultitude de chefs d'œuvre signés Daniel Buren, Andy Warhol, Anselm Kiefer ou encore Nan Goldin. Le Lambert bafoué, a le sens de l'humour... De l'art
de transformer un acte de vandalisme en événement artistique.est la toile blanche du triptyque.
Novembre 2008. Art ou absurde, j’ai vu dans la presse un jardin de l’absurde. Douglas Gordon l’art, anti-raciste, anti-homophobe, féministe, inventeur et créateur. J’invente et je crée. L’art et l’anti-racisme ne sont que l’aboutissement d’un raisonnement, je suis trop lent, intelligent. D. G. (et surtout pas D & G, trop chic et snob) un moment à vivre.
Est-ce bien dit ?
Silence je dois travailler.
Mars 2009. Barcelò, derrière une table de bar, guéridon de mes arrières grands parents, 3 bouteilles, 3 verres, ensuite un homme affalé, chaise. L’homme est assis et disparaît,
au plus profond du tableau, 3 plans, là est le génie, les bouteilles d’abord, ensuite, ensuite l'absence.Novembre 2009-Miquel Barceló "Borracho en mesa redondas» ou Ivrogne sur table ronde, créé en 1983, était dans la grande salle, recul possible, ici dans un couloir, le personnage passe encore plus au second plan. Oeuvre totale, arrondi des formes, pied du guéridon, dessus, bouteilles cylindriques, personnage en rond. Magie des traits en vagues nerveuses de chaudes couleurs, incroyablement semblables et variées.
Chez Barcelò, les bouteilles trépassent en linéaires verticaux, autre tableau, majestueux, les immenses
- moins attachant - rayons de livres, linéaires horizontaux et verticaux, barque, planches en linéaires de vagues.
Le Petit Amour fou, 1984, huile sur papier (105 x 110 cm), il bande, Miguel Barcelò encore, éruption au cœur d’un volcan aux arbres de
poils, toujours dans une bibliothèque, livres en rayons et livres ouverts, la zone d’ordre et de raison et le désordre, l’humain en rut qui domine et t’aime. Ou les linéaires, encore et les livres ouverts, éparpillés, taches, gros confettis, liberté et plaisir.
Crâne fleuri au dernier étage (salle de la mort)- Barcelò.
Salle «Je t’aime», je t’aime également, aussi, plus fort que ta télé.
Descendre un escalier, une centaine, peut-être des milliards de cadres noirs, araignée noire, douilles et câbles noirs, accrochée au plafond, pattes de lampes jaunes, prêtes à saisir de honte, le con qui ne comprend pas:
Julian Schnabel, né en 1951 à New York : «Yvon à Paris», 1984, cadre adorable, exquis de fleurs, dorures dépassées, trépassant, au-delà du temps, beaucoup de rose (le tableau), bleu
vers le vert, vert vers le bleu et inscription graffiti sans prétention (Cartes postales Yvon ou la rue Yvon V. ou enfin: le cher, très cher Yvon Lambert créateur de la Collection Lambert).
Schnabel est un peintre néo expressionniste et cinéaste archiconnu (hormis par moi).
Robert Combas, né en 1957 à Sète
Novembre 2009: Evergreen 2001. Sa peinture sur tableau d'école laissé par l'Université de Lettes dans l'hôtel de Caumont et ensuite offert à la Collection Lambert. A voir dos à aux fenêtres, angle de 40 degrés
par rapport au tableau d'école: bustes, chevelures hérissées des écoliers
adolescents, abat-jours de vos nuits, cents visages fixes et inintelligibles (sans yeux). Son DELFINO, 1988, acrylique argent sur miroir, regarder en face, fera danser en douceur les lignes verticales. Vu de côté, cicatrices dans l'imparfait du subjonctif.
Combas, 1992 "Auprès de mon arbre ... je vivais heureux", la toile accrochée dans l'escalier, 3 mètres, largeur 1,5m. Les fruits sont des pommes sur un arbre fastigié, toutes avariées. Les nuages passent bas. L'homme fidèle aux peintures rupestre de la préhistoire, s'endort pour toujours (ses 2
têtes permettent de comprendre le mouvement). Ensuite Combas parodie des personnalités ou des personnages inventés ou transfigurés. André Putman (designer) torture les âmes des hommes (et leur cul) sur ses chaises éclectiques tout autant qu'électriques. Ensuite il nous ressert l'homme poignardant une femme par traitrise, la police est sur les dents. Elle (il) aurait été (e) seulement violée (é), si seulement elle (il) était un homme.Investiture de la grande salle dédiée auparavant à Barceló. Humour gris et blanc, un cheval jouet, pendu au plafond, interdit de lui rouler cette pelle. Alors que Peter Ustinov (1984) et Xavier LE ROSE (invention diabolique) danse. Le pénis de l'un frotte le cul de l'autre, à moins qu'il ne sorte bêtement du short, où l'odeur est insupportable. Des milliers d'yeux regardent (Voici, voilà). Il y aussi des guerres qui se perdent (accroché pratiquement au ciel) et des trous du cul à boucher. Combien de pénis en tous genres, de mots dans la "guerre des anglais contre les Irlandais ou vice versa". Le sang (irlandais et anglais, mêlé) en est vert de peur. Tout
ceci dit, sans vice inspiré. "Enée descend aux enfers", "obstinence des chefs troyens (Troie et non Troyes, village à l'Aube) à vouloir s'installer à Rome".
Novembre 2009. Jackson Pollock, souriant devant son tableau en noir et blanc, photographié par Hans NAMUTH (1915 - Essen Allemagne - 1990 - Long Island - USA). Dans son atelier en 1950.
En exemple d’Action Painting: photo de Jean Raine, membre du groupe CoBrA, en action de peindre
La Broyeuse de Tête à manivelle en 1972, pieds nus sur la toile.
Novembre 2009. "Anatomy", 15 lithos sur papier, de Jean-Michel BASQUIAT. L’art est dans la disposition des œuvres, autant que dans les œuvres. L’éclatement du corps humain engendre l’éclatement de l’âme. «Anatomy» n’est ni noir ni blanc, l’être humain est pareil à l’intérieur. Revoir pour savoir Anatomy également androgyne ?
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Fin de l'article.
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